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Bariolages
9 octobre 2012

Nicolas Schöffer- naissance de l'art interactif

                              sculpture-schoffer-doisneau-01

 

Issu de l'école des beaux arts de budapest c'est en 1934 que Nicolas Schöffer décide de s'installer à Paris. Après quelques premières expérimentations graphiques liées à un répertoire de formes élémentaires il commence à théoriser sur l'occupation de l'espace, le rôle de la lumière et de la structure dans toutes ses dimensions et fini par trouver une réponse à ses questionnements dans les nouvelles technologies. Du mot "spatiodynamisme" s'élève ses premières sculptures, sortes de kaleidoscopes verticaux, reflécteurs automates, ses oeuvres deviennent aussi dynamiques que le spectateur qui voudrait en faire le tour, par des systèmes de capteurs une réaction s'opère. Un jeu s'installe alors, une forme d'interactivité dans l'art est née. 

Ces jeux de lumières autogerées et porté sur des structures simples, s'integreront ou tenteront de s'intégrer plus tard dans l'espace urbain, comme les parisiens ont pu le constater durant l'été de 1955 avec une oeuvre majeur de Nicolas Schöffer, une structure haute d'une cinquaine de mètres, dotée de capteurs accentuant la dimension interractive, appuyée d'une bande sonore composée par Pierre Henry, ni plus ni moins que le père de l'electroacoustique, un point d'honneur pour l'artiste pronant l'utilisation des techniques les plus modèrnes dans la réalisation de ses oeuvres.
Bientôt celles-ci viendront s'intégrer à d'autres milieux culturels, tel que les opéras ou les théâtres, créant des pièces où la présence et les actions du spéctateur influent sur le déroulement  de l'histoire racontée.
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